Piha Beach

C'est difficile pour nous de vous infliger cette souffrance. On sait qu'il doit faire dégueux en France ! Alors pour les âmes sensibles, passez votre chemin !

Nous sommes partis d'Auckland par une belle journée ensoleillée vers l'ouest, la mer de Tasman. Pour atteindre la côte, il n'y a depuis le centre d'Auckland qu'une petite 40aine de kilomètre à parcourir. Dès la sortie de la ville, la route entre dans la rainforest de l'Auckland Centennial Park.

Il faut alors une bonne demi-heure pour la traverser et arriver au dessus de Piha.

La plage étant bordée de hautes collines, il faut descendre une route assez pentue pour y accéder.

Une bonne moitié des habitants de la ville fait du surf alors que l'autre préfère le bodyboard. Mais tous habitent dans des petites maisons perchées sur la colline au milieu de la végétation.

En arrivant en bas, la température est agréable pour un mois de janvier (et paaaaaan).

Étonnamment, les parkings sont loin d'être pleins alors qu'on est Dimanche en pleine vacances scolaires.

Le rocher séparant la plage en deux est le Lion Rock. Il paraîtrait que vu sous un certain angle avec un éclairage particulier et quelques pintes de Monteiths on finit par comprendre que c'est un lyon couché.

Le chemin pour gagner la plage est aménagé. Curieusement on voit peu de gens se promener pied nus dessus. On comprendra plus tard...

A Piha, une petite rivière se jette dans l'océan.

En se rapprochant de la plage, on commence à comprendre pourquoi les gens ne se baladent qu'en tongs, c'est à cause de ce satané sable presque noir. Il est facilement à 300°C. Même avec les tongs, le moindre grain de sable qui saute jusqu'aux chevilles provoque des brûlures qui seraient insoutenable si on était pas sur une plage de taré sous le chaud soleil néozélandais :-). Par ailleurs, sous cet angle on ne comprend toujours pas pourquoi un lion...
Pour ne pas se perdre sur cette plage immense, nous suivons le cours d'eau qui en toute logique devrait nous mener vers la mer.

Bingo, la voici ! La plage est terrible, le sable dans l'eau est doux, pas un rocher. L'eau est facile à 22°, le fond est en pente très douce sur des centaines de mètres. Au loin, des surfeurs rident les vagues de "la plus belle plage de Nouvelle Zélande". Ouch !

La plage est surveillée par la Piha Rescue. Elle est réputée un poil dangereuse (la plage, pas l'équipe de secours) à cause de courant à certains moments de la marrée. Du coup il faut nager entre les petits drapeaux et les environs du Lion Rock sont déconseillés à la baignade.

La plage est tellement grande qu'il y aurait suffisamment d'espace pour y jouer au rugby, football, cricket, curling, pétanque et golf en même temps (biffer la mention inutile).

Pour améliorer un peu la vue, je décide de monter sur le rocher. Une partie s'est éboulée en haut donc on ne peut plus atteindre le sommet...

Après avoir traîné sur la partie gauche de la plage, on voit la partie droite pour la première fois. C'est encore moins peuplé...

Au bout de 5 minutes, c'est déjà haut !
Piha from the rock
Les plus aiguisés pourront nous dire ce que c'est que cette fleur.

Et ça ?

D'ici on voit mieux la taille de la plage. Les petits points noirs ne sont pas des taches sur l'objectifs mais des petits bonshommes.

En fronçant un peu les yeux on voit notre caisse de loc' au fond à gauche.

Aujourd'hui la mer est calme. Il y a des jours où les vague atteignent plusieurs mètres.

Hop encore un cran plus haut. D'ici on voit à peine les gens..

Back to the beach, on retourne se baigner !

Faut dire, on aurait tort de s'en priver...

Les Rescue passent dans leur petite charrette pour vérifier si tout va bien. Il arrive par exemple que la méchante méduse bleue portugaise vienne dire bonjour aux baigneurs.

Même notre camarade a du mettre de la crème. Indice UV du jour 11 (sur une échelle de 11). Argh je savais même pas que ça existait. (Note, j'avais oublié de mettre de la crème sur l'épaule gauche)

Jag vill bada i havet.

Ouaip, la plage !